Biographie


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                          Crédit photo : Virginie Blais Photographie

Martin Charron

Après avoir fait des études en scénographie à l'Option théâtre du collège de St-Hyacinthe, c'est au bac en arts visuels à l'Université du Québec à Montréal (1995-98) que Martin Charron découvre la vidéo. Il reçoit le prix de la Meilleure première œuvre et le Prix du public pour sa bande vidéo intitulée L'angoisse angoissée au 6e évènement inter universitaire de création vidéo à Montréal en 1995. Primé à l'UQAM d'une Bourse Mc Abbie pour son œuvre Le capteur d'image en 1996, plusieurs installations vidéos sous le thème du capteur d'image suivront avant sa première exposition solo intitulée Enlève ta perruque que je te coupe les cheveux ! diffusée à l'Espace Vidéographe à Montréal en 2004. Dans la même année, il fait la rencontre de Lauraine André G. qui lui propose de monter son premier long métrage documentaire sur l'œuvre du peintre québécois Guido Molinari. La couleur chante, Molinari remporte le prix de la Meilleure œuvre canadienne au Festival des films sur l'art de Montréal (FIFA 2005). Une deuxième collaboration suivra l'année suivante sur l'œuvre de l'artiste pluridisciplinaire Françoise Sullivan où il signe la coréalisation, la conception et le montage image. Si Sullivan m'était contée... a été présenté en compétition officielle au FIFA 2007. Dans la même année, la photographe Izabel Zimmer lui propose de monter son film poétique sur les cultivateurs éco-responsable de la vallée Bastiscan. À tout bout d'champs, des gens de rivière est présenté en compétition officielle au Festival des films pour l'environnement de Portneuf (FFEP 2007). En 2008, le producteur Ian Boyd de Les Films de L'Isle lui propose de revisiter le film du photographe Pierre Guimond USA (titre de travail) avec le cinéaste Denis Chouinard. Après un mois de recherche et de création dans les studio de l'ONF, ils ont dû abandonner leur mandat faute de conflit de vision entre le producteur et Mr Guimond. Ian Boyd le sollicitera à nouveau comme monteur pour raffiner le montage et la vision de M. Guimond en collaborant directement avec le photographe. Malgré le raffinement du montage, le film de M. Guimond n'arrive pas à séduire les producteurs et investisseurs, il sera donc mis temporairement sur la glace.

Au printemps 2007, il découvre la danse contact improvisée qu'il va pratiquer et étudier de manière intensive pendant 3 ans notamment avec Catherine Lessard comme professeure principale mais aussi à travers plusieurs workshops avec des maîtres du contact impro tel Andrew Harwood, Nancy Stark Smith, Martin Keogh, Neige Christenson, Frey Faust, Nina Little. Il fonde un groupe de recherche en contact impro avec la danseuse Rosy Simas pour éventuellement former un trio avec les danseuses Valérie Sabbah et Delphine Marot sous le nom du groupe SoWo. En 2009, dans le cadre du 27e évènement annuel de Jam internationale de contact impro de Montréal, le groupe SoWo présente la pièce de danse intitulé Woah !, une création collective sous le thème du personnificateur.

Le 3 janvier 2010, il quitte la grande ville de Montréal avec Valérie Sabbah pour s'installer à Rimouski dans le Motel Bienvenue à Pointe au Père pendant 1 mois et demi. Prenant cette aventure comme une opportunité de résidence d'artiste, ils scénarisent et réalisent la Trilogie Motel Bienvenue. La trilogie est présenté dans une soirée Kino Riki à Rimouski chapeauté par le Cinéma Paraloeil à l'automne 2010. Après avoir travaillé 6 mois au Jardin de Métis dans les jardins contemporain, il est invité par le directeur général Claude Fortin à rejoindre l'équipe de Paraloeil en 2011 comme responsable technique et participe à plusieurs projets communautaires comme caméraman et monteur. Invité à 2 reprises comme réalisateur accompagnateur au Kino Karousel du Carrousel international du film de Rimouski (2011-2012), il réalise 2 courts métrages fictions avec de jeunes étudiants(es) du niveau secondaire soit L'attrape... et Marie-J. En 2013, la réalisatrice Françoise Dugré lui propose de collaborer comme monteur et caméraman sur son court métrage documentaire La chasse aux papillons. Le réalisateur Maxime Tremblay lui propose de tourner son premier moyen métrage documentaire sur les GN (grandeur nature) en 2012 et d'en faire le montage image en 2013. Idée de grandeur reçoit le Grand prix gaspésien du jury de la 6e édition du festival international de film Les Percéides en Gaspésie 2014. Durant l'année 2013, il collabore sur plusieurs productions télévisuelles comme directeur photo/caméraman notamment avec Tortuga films sur leur série éducative La boîte à outil, Parole de jardinier et avec Agence G sur leurs projets communautaires qui visaient à faire découvrir les talents des entrepreneurs et créateurs en région. Ces projets ont été diffusés sur la chaine télévisuelle de Telus - MaCommunauté. Dans la même année, le réalisateur Adam Pajot Gendron lui propose la direction photo de son moyen métrage documentaire Si JALions voir, la scénariste et réalisatrice Julie Gauthier lui propose de monter son court métrage fiction Vidéodep et la journaliste et réalisatrice Susan Woodfine lui propose de rejoindre l'équipe de production sur son premier moyen métrage documentaire d'où il signe le montage et collabore comme caméraman. Living On the Edge, qui a pour trame de fond les changements climatiques, voyage dans plusieurs festivals sur l'environnement pour finalement être diffusé sur la chaine anglaise de Radio Canada CBC - Absolutely Quebec en 2015.

Au printemps 2014, il quitte Rimouski pour venir s'installer à Val-David dans la région des Laurentides. Il continu tout même de collaborer avec les cinéastes et producteur de Rimouski, notamment avec le réalisateur Julien Boisvert comme monteur image sur son projet transmédias Parrainez un enfant riche produit par Evelyne Lafleur Guy de Tapis Rouge Films. En 2015, il re-collabore avec la cinéaste Françoise Dugré comme directeur photo et retourne donc à Rimouski pour tourner un segment de son film poétique qui s'inspire du processus de recherche du professeur en géologie marine André Rochon sur les dinoflagelées (projet toujours en processus). La même année, il suit une formation de direction d'acteur avec Léa Pool à Montréal. En 2016, il re-collabore avec Julien Boisvert comme monteur image sur un projet pilot pour une série web PetroPur et comme conseiller au montage pour son court métrage fiction Béluga.mp3. Au printemps 2016, la productrice Evelyne Lafleur Guy de Tapis Rouge Films lui propose de revisiter le montage du film de Jean-François Aubé avec lequel il collabore pour aboutir à la version finale de son documentaire poétique sur la Gaspésie. Le pays des naufrages a été diffusé, entre autre, à Montréal au Rendez-vous du cinéma québécois, au festival du documentaire Vues sur mer de Gaspé ainsi qu'à Radio Canada Est-du-Québec en 2017. 

Martin travaille actuellement sur le développement d'un court métrage fiction qui a pour titre de travail La verticalité de l'être.